La mer

Château de sable

Assauts de la marée
Point de miracle.

Saisir le bonheur

Libre de l’Espérance
Mordre la vie.

Encore un SENRYU

Cristal raffiné

Puits de lumière et pureté

Tendrement sculpté.

Trois "haïkus" nés cette nuit

Au clair d'ivresse
Lui seul se joue des mots
Devant la foule.


Rebelle, le col
De sa chemise pointe
Les poils de son nez.


Fouettée par le vent
Vague de solitude
Sous un ciel de plomb.

HAIKUS et SENRYUS

En voici une dizaine de ma dernière production (donc pas dans le recueil publié "Mélodie de haïkus").

 

Ciel de goélands

Mer bleue écume blanche

Paix et volupté.

 

Hirsutes oyats

Sentinelles des dunes

Nurses des sables.

Se meurt la plage

Lorsque se noie le soleil

Au clair de lune.

 

Or, moire, satin

Chèvrefeuille, jasmin

Joues blondes, nattes fraîches.

 

Se régénèrent

Fleurissent et se dressent

Des rameaux d’espoir.

 

Elle espérait

Que tournent les aiguilles

De l’impatience.

 

La fragilité

De l’équilibre parfait

Paradis, enfer.

 

Manquer de sommeil

Rôder, divaguer, pester,

Rêver de dormir.

Sauter bien plus haut

S’accrocher aux étoiles

De ses illusions.

 

Voiles de tulle

Nuit claire, pleine lune

Palette de bleus.

Tankas

Qu’est-ce qu’un tanka ?

Tanka : poème proche du haïku mais contenant 31 syllabes.

Formé d’un tercet de 17 syllabes (5-7-5) et d’un distique de 14 syllabes (7 – 7).
C’est une forme « moderne » du waka. Il s’adresse à la nature, la société, l’amour, les voyages, l’actualité…

Mes trois premiers tankas

Au sommet d’Eze

Surplomb entre ciel et terre
Azur et turquoise
 

Amourettes discrètes

De cabris en goguette.

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Rougir de plaisir
Contenir des larmes de joie
S’effondrer soudain
 

Tellement inattendu

Ce cadeau de la vie.

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La noria vide
Sous la chaleur torride
Les yeux humides
 

A genoux dans la poussière

Mains tendues vers le ciel

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